Ce mois-ci paraît « Haiti and the American military occupation (1915-1934) » de Raoul Altidor, un essai en forme de réquisitoire contre les politiques interventionnistes dans les Amériques.

L’année 2016 parachève aussi affriolante qu’elle a été amorcée pour Anthony Phelps.

Survivante du meurtrier séisme frappant son Haïti natal, il y a six ans, Cicilia Laurent réside depuis à Laval (Québec). Alors que Guinness World Records fouille dans les archives, l’État haïtien affirme les 120 ans de la native de Croix-des-Missions. À la représentation diplomatique d’Haïti à Montréal, la doyenne – comme on la surnomme –, a soufflé ses 120 bougies dans la soirée du 31 janvier 2016. Une grande émission.

Élue députée du comté Saint-Henri-Sainte-Anne, en novembre, Dominique Anglade endosse le costume de ministre de l’Economie, des Sciences et de l’Innovation du Québec. La fille de Georges Anglade – géographe haïtien emporté par le séisme de 2010 – revendique son «haïtianité».

Ecrivain et membre de l’Académie française, Dany Laferrière couronne l’année 2015 avec une nouvelle distinction attribuée par le gouverneur général du Canada.

« Ayiti Makaya », une association culturelle haïtienne à Montréal, est retenue pour participer à la 40e édition de la parade annuelle Carifiesta annoncée pour le 4 juillet prochain, au centre-ville de Montréal.

Les échanges entre humoristes haïtiens et québécois se poursuivent pour la troisième année consécutive avec le spectacle « Hahaha Haïti » programmé en juillet prochain à Montréal.

Par Claude Gilles Littéralement robuste, Carole Demesmin, 35 ans après son premier album vient de grossir d’un cinquième titre sa discographie impressionnante.

Quand l’Unesco consacre une journée à la langue créole, Montréal montre son âme créole tout le long du mois d’octobre. La deuxième ville francophone du monde héberge, depuis treize ans, les activités pluridisciplinaires organisées par le Comité international du créole et de l’alphabétisation (KEPKAA).